Editorial du 29 octobre 2021
Une grand-mère, voyant la mort approcher, échangeait avec ses enfants. L’un d’eux, essayant de rassurer ses propres enfants, leur disait : « Quand mamie sera morte, vous regarderez le ciel en pensant qu’il y a une étoile de plus désormais ». Mais la grand-mère qui entendait la conversation s’exclama : « Non, il ne faut pas leur dire cela ! Une étoile, même merveilleuse, est une simple création naturelle. Mamie ne va pas devenir une étoile. Elle restera elle-même, pour toujours, toute entière, dans les bras de Jésus. »
Quelle parole claire et solide, de la part de cette grand-mère, parole qui seule permet d’espérer vraiment ! La question de la mort demeure en effet l’énigme fondamentale de notre vie. C’est la réalité à laquelle nous serons tous confrontés mais que nous regardons trop peu souvent en face. D’où des peurs, des tabous, des maladresses, des deuils impossibles et surtout des vies où le diktat du « profite bien » masque difficilement la question lancinante du devenir éternel…
La période de Toussaint est l’occasion de réfléchir à la mort, de songer à nos défunts et de prier pour eux en déambulant dans nos cimetières. C’est surtout le moment pour se laisser enseigner par celui qui est la Vie. Oui, la mort a été vaincue pour toujours en Jésus. Il nous promet avec lui un bonheur sans fin. Non pas comme une étoile perdue dans le ciel froid et immense mais réunis dans la chaleur des bras de Dieu.
Voici notre espérance…à partager !
père Christophe Malric