« Je te marque de la croix, le signe du Christ notre sauveur ». C’est la première parole pour l’accueil d’un enfant au moment du baptême.

Je voudrais qu’on s’étonne de ce signe de la croix et qu’on en soit fier. « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous sinon Jésus Christ et Jésus Christ crucifié » écrit saint Paul. A la croisée des chemins se trouvent encore de nombreuses croix. La croix est le lieu de la manifestation de l’amour fou de Dieu pour nous. Il nous a aimés jusque-là. Les yeux fixés sur Jésus en croix, nous sommes guéris, renouvelés dans l’espérance.

Faire son signe de croix sur tout son corps, c’est se mettre sous ce signe de la victoire. C’est accueillir la paix de l’Esprit plus forte que les combats de notre cœur. C’est invoquer la richesse du Dieu Père, Fils et Esprit Saint pour sortir de notre solitude et rejoindre la communion divine.

Défis pour la semaine :

Chacun peut trouver ce qui lui correspond. Déjà remettre en valeur la croix dans sa maison, dans sa chambre, autour de son cou… Puis soigner son signe de croix, premier geste du matin au lever, geste qui est déjà une prière au commencement de nos temps d’oraison ou de nos liturgies. Je propose aussi de vivre ce geste une fois dans la semaine pour se bénir en famille en se marquant tous mutuellement du signe de la croix sur le front avant de dormir : les époux entre eux, les parents pour les enfants et surtout les enfants envers leurs parents. Enfin, on peut vivre avec plus d’application son signe de croix quand on entre dans une église, un geste qui ne doit pas ressembler à un « chasse-mouche » mais à un plongeon dans l’intimité divine. Heureux sommes-nous de pouvoir être marqués de la croix sur nos corps, c’est-à-dire au concret de nos vies.

P. Christophe