Depuis le 7 octobre, le Moyen-Orient s’est à nouveau embrasé. Hommes, femmes, enfants, tant israéliens que palestiniens souffrent dans leur chair et dans leur esprit des conséquences de cette nouvelle guerre.
Cette sombre actualité montre plus que jamais que la paix ne pourra pas être imposée ni par la violence ni même par la construction d’un mur. La seule paix véritable et durable sera le fruit d’une négociation entre deux peuples qui ont chacun leur légitimité sur la même terre. Tel est l’immense défi à relever dans l’avenir.
« La guerre est toujours un échec ! » répète sans cesse le Pape François.
Mgr de Germay, notre évêque, nous invite à sonner le glas de toutes les églises le 11 novembre à midi. Il nous appelle surtout à prier instamment pour la paix et le retour du dialogue.
Je rêve que, dans chaque église du Val de Saône, des paroissiens se réunissent pour une prière simple pour demander un nouvel avenir pour le monde. Pourquoi ne pas inviter des voisins ou amis à se joindre à nous, même s’ils ne partagent pas notre foi ?
Au cœur de chaque eucharistie, nous prions aussi pour la Paix ; une Paix à recevoir de Jésus le prince de la Paix, une Paix à choisir avec détermination en nous et autour de nous, une Paix à tisser au quotidien, une Paix à favoriser au niveau international.
En recevant chaque jour les informations de toutes ces atrocités, je pense souvent à ce verset d’un hymne : « Le Fils de Dieu, les bras ouverts, a tout saisi dans son offrande, l’effort de l’homme et son travail, le poids perdu de la souffrance ». A l’eucharistie, avec le pain et le vin, présentons à Dieu les souffrances de nos frères et sœurs en humanité. Prions et jeûnons pour la Paix ! C’est notre mission !
père Jean-Marie Guillemot