Editorial du 28 Janvier
J’avais environ 10 ans lorsque, durant une veillée de prière, j’ai vu un paralytique être guéri, se lever de son fauteuil roulant et faire quelques pas dans le chœur d’une chapelle. J’ai vu l’œuvre de Dieu, la puissance de la foi.
Pourtant, ce même jour, je priais moi-même pour une guérison de mon oreille qui n’est jamais arrivée. Et paradoxalement, cela n’a pas altéré ma foi. Au contraire, ma prière pour guérir a été l’occasion de forger une amitié avec Jésus, une habitude de prière simple en présence de Dieu.
Ces deux aspects ont importants : voir et croire aux signes qui disent la puissance de Dieu et sa bonté pour nous, et en même temps, accueillir le dessein de Dieu qui dépasse nos voies et nos demandes.
Chers amis, dimanche 11 février est la journée mondiale du malade dans l’église. Le thème voulu par le pape François est « il n’est pas bon que l’homme soit seul ».
Que personne ne soit seul avec sa maladie ou avec les personnes malades dont il a le souci ! C’est ce que nous voulons vivre ensemble lors de la pause dimanche de ce 11 février. Je crois que Dieu veut guérir des paroissiens, qu’il veut donner la paix, réconforter aussi des aidants et surtout manifester sa douceur envers tous.
Je voudrais vous encourager très fortement à inviter ceux qui vous entourent pour cette pause dimanche centrée sur la tendresse de Dieu qui veut nous guérir. Nous ne sommes jamais seuls avec la maladie, c’est l’expérience que la paroisse veut donner à vivre à un grand nombre.
P. Christophe