Qu’y a t-il de commun entre l’aveugle guéri par Jésus et les mages venus à Bethléem ? Tous, tombant aux pieds de Jésus se prosternèrent, dit l’Ecriture. C’était un acte d’espérance. Ils étaient, en effet, mus par une espérance folle. Celle que Jésus pourrait transformer leur vie, les sauver.

Aujourd’hui, l’humanité vit dans la désespérance. Elle a perdu la tête comme le manifestent les derniers projets de loi (euthanasie promue, avortement inscrit dans la constitution). L’humanité désespère de la vie. Elle désespère de cette vie dans la condition humaine.

Posons un acte d’espérance en prenant un temps d’adoration eucharistique. Nous y contemplons Dieu qui a aimé notre condition d’homme. Il s’est fait chair, corps livré pour nous. En adorant, nous reconnaissons qu’il y a une source, un sens, un amour qui conduit le monde, un sauveur.

La prière d'adoration est un acte communautaire. Nous déposons toute l’humanité auprès de Dieu. Dans la foi, nous attendons alors le don de la paix. Notre présence silencieuse devant Jésus est une prière : « Souviens-toi de nous et de tous les hommes et femmes de ce temps ». Et Dieu se souvient. Notre foi libère sa puissance.

Ces 24h ou 40h d’adoration sont un défi pour notre paroisse et un témoignage pour le monde. Si des hommes et des femmes acceptent de venir jour et nuit supplier Dieu, alors nous ne sommes pas perdus. A la crise de la confiance, nous répondons par l’audace de la foi ! Tenir devant Dieu, c’est espérer.