C'est de comprendre que la confession est une rencontre. Et même la rencontre déterminante d’une vie. Rencontre entre un pécheur et son Dieu. Entre la pauvreté humaine et la richesse divine. Entre un cœur assoiffé et une eau jaillissante. Entre une personne qui n’a pas répondu aux appels de Dieu et un Dieu qui ne cesse de tendre encore la main.

Le secret d’une bonne confession, c’est donc la vérité de la vie spirituelle et humaine que l’on y dépose. C’est pourquoi chaque confession est unique. On ne confesse pas des mots trouvés sur une liste impersonnelle. On dépose sa vie réelle, concrète, ce que Dieu m’invitait à faire et que je n’ai pas fait. Ce qu’il m’invitait à dire et que je n’ai pas dit. A taire et que je n’ai pas tu.

C’est pourquoi une personne mariée ne se confesse pas comme un célibataire, ni un jeune comme un plus âgé, ni un malade comme une personne en bonne santé. Car les appels de Dieu sont différents selon nos états de vie. Et donc, nos refus, nos fermetures aussi.

Aller personnellement vivre ce sacrement près du prêtre rappelle cette rencontre unique. Cela nous introduit dans un face à face personnel, où je me découvre connu et aimé.